Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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lundi 5 décembre 2016

Compte rendu du café philo du 3 décembre 2016 à la médiathèque d'Ermont, la vie.




Café philo : « Risquons-nous de passer à côté de notre vie ? »

Nous étions quelque 32 personnes à participer à ce café philo le samedi 3 décembre 2016 de 17 h 30 à 19 h 30 à la médiathèque André Malraux d’Ermont (Val d’Oise). Il s’agit du troisième café philo dans cette médiathèque. Le dernier, tenu le 23 janvier 2016, avait pour thème « Qu’est-ce que l’intérêt général ? »
Ces cafés philo font désormais partie d’une action du Pôle philo des médiathèques de Valparisis. D’autres café philo, cours d’initiation à la philo et conférences sont prévus pour 2017 dans ces médiathèques, notamment à Ermont, Eaubonne et Saint-Leu-la-Forêt. Les programmes seront prochainement consultables sur leurs sites Internet ainsi que sur le nôtre.

Ce compte rendu ainsi que les interventions de Catherine Delaunay et de Pierre Haller, qui ont préparé et animé ce café philo sont téléchargeables ici.
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Paroles entendues lors du débat
-         La question se pose-t-elle pour tout le monde ? On peut vivre sans se la poser. N’est-elle pas un luxe de riches ou de gosses gâtés ?
-         Il ne faut pas se poser la question, il faut vivre, aller quelque part.
-         Il y a moins de suicides en temps de guerre qu’en temps de paix. Le suicide a des dimensions individuelles mais aussi culturelles.
-         Il faut choisir et s’adapter. Mais ce n’est pas une obligation absolue.
-         On ne passe jamais à côté de sa vie.
-         Il faut être conscient pour exercer son libre-arbitre.
-         La vie nous est imposée.
-         Il faut avoir conscience de nos rêves et que nos rêves ne sont que des rêves.
-         Il y a des âges de la vie où l’on ne pose pas cette question.
-         Il ne faut pas confondre réussir sa vie et réussir dans la vie.
-         Il faut avoir suffisamment confiance en soi pour suivre son intuition.
-         L’intuition s’oppose au libre-arbitre qui vient de l’inconscient
-         Il y a des règles à respecter. La liberté n’est jamais totale.
-         Le pire, c’est quand il n’y a pas de mouvement. La vie, c’est le mouvement.
-         La vie risque-t-elle de passer à côté de moi ?
-         En conduisant ma voiture, j’ai une destination mais je respecte le code de la route et les contraintes.
-         La vie est-elle quantifiable ou qualifiable ? Y-a-t-il des critères objectifs ?
-         On peut toujours faire quelque chose. Il faut aimer la vie.
-         Il y a la vie et l’idée qu’on s’en fait.
-         Parfois nos décisions sont prises avant que nous n’en ayons conscience.  
-         Lorsqu’on prend une décision, les jeux sont parfois déjà faits.
-         Notre vie aurait pu ne pas être.
-         Vivre est une chose rare. Beaucoup de gens ne font qu’exister.

-         J’ai ressenti du pessimisme dans ce débat. Pour quoi, pour qui suis-je prête à sacrifier ma vie ?
-         Y-a-t-il moyen de ne pas passer à côté de sa vie ?
-         La question n’ pas de sens, mais il faut se la poser pour développer son sens critique.
-         Je préfère vivre l’instant présent.
-         Ecouter sa raison et ses émotions.
-         Ce sont les cartésiens qui se posent cette question et pas les autres.
-         La question intéresse à partir d’un certain âge.
-         Il ne faut pas être trop pessimiste.
-         Il ne faut pas sans cesse se poser la question.
-         Donner un sens à sa vie est essentiel même si la vie conduit à la mort.
-         On peut passer à côté de sa vie parce qu’on fait corps avec ce qui empêche de vivre. On peut passer à côté de la femme de sa vie.
-         On a plusieurs vies : professionnelle, familiale, amoureuse.
-         Le sujet est impitoyable, culpabilisant et il fait froid dans le dos.
-         Vivre, c’est quoi ?  

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dimanche 4 décembre 2016

Promenade d’hiver sur le Chemin du philosophe le 4 décembre 2016. Silences.






Nous étions quelque 35 personnes à participer ce dimanche matin 4 décembre 2016 de 10 h à 12 h 30 à la promenade d’hiver annuelle sur le Chemin du philosophe en forêt domaniale de Montmorency (Val d’Oise). Le temps était ensoleillé et froid. L’étang du château de la chasse avait gelé pendant la nuit.

Des exposés courts ont illustré différents aspects, certains symboliques, du thème « Les silence de l’hiver ».
Ces exposés sont regroupés dans un document téléchargeable sous https://goo.gl/bmGIi6
- Présentation de la promenade – château de la chasse - Catherine Delaunay.
- Le silence : aspects scientifiques – station Cosmos – Philippe Hartmann.
- Le silence dans la nature en hiver – station l’homme et la nature – Christine Chauvois.
- Le silence : aspects philosophiques et littéraires – station l’homme et la société - Catherine Delaunay.
 - Les silences et la conscience – station fontaine Sainte-Radegonde – Pierre Haller.
- Poème : « Laisse parler les pierres » de Jeannine Dion-Guérin, dit par Danielle Roslagadec
Extraits des poèmes ont été dits par Patrick Liautaud.
Un petit goûter à la station « L’homme et la nature » a été bienvenu pour réchauffer les corps et contribuer à la convivialité.
Sur cette station, nous avons composé une petite exposition d’œuvres picturales pour  illustrer ce thème du silence. On peut revoir ces œuvres sur le diaporama téléchargeable sous https://goo.gl/RHPV7D .

 Eros Harpocrate - 50 av. J.C.


samedi 26 novembre 2016

Compte rendu du Café philo du vendredi 25 novembre 2016, rêve




Nous étions 32 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 25 novembre 2016, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Les rêves empêchent-ils la lucidité ? »
Nous avons choisi ensemble les thèmes des prochains cafés philo du premier trimestre 2017 qui se tiendront au même endroit et à 20 h.
+Vendredi 27 janvier 2017 : « Avons-nous besoin de(s) spiritualité(s) ?»
+Vendredi 24 février 2017 : « Y-a-t-il des valeurs supérieures au bonheur ? »
+ Vendredi 21 mars 2017 : « Familles je vous aime, familles je vous hais ? »

Télécharger ce compte rendu avec les présentations, de Catherine Delaunay et de Pierre Haller, ainsi que le poème de et par Arlette Coutin.
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Paroles entendues

-         Le rêve du sommeil est difficile à interpréter ; le rêve éveillé demande de la lucidité.
-         Certaines personnes restent conscientes ou semi-conscientes pendant le rêve du sommeil.
-         Je peux refuser la lucidité, mais pas le rêve. Le rêve est une mise en scène théâtrale où le temps disparaît. Le rêve est un vagabondage. Le plus beau rêve est celui de Martin Luther King (1929-1968). I have a dream.
-         Il y a des rêves collectifs ; aller sur Mars, par exemple.
-         La lucidité doit accompagner le rêve.
-         Le fœtus rêve. Il perçoit son environnement.
-         Les animaux rêvent.
-         Il faut un équilibre entre rêve et lucidité afin de limiter les désillusions. Le rêve peut
être dévastateur.
-         Le rêve vient de la réalité. C’est un travail involontaire sur la réalité. La nuit porte conseil. L’avenir appartient à ceux qui rêvent trop.
-         Top de lucidité peut empêcher de réaliser le rêve, en évaluant trop les risques, par exemple.
-         Le rêve nourrit la lucidité et réciproquement. Aujourd’hui on veut tout contrôler ; il faut garder une part de non-contrôle. Les sociétés totalitaires imposent leurs rêves et empêchent ceux des autres. Quand on prend des médicaments pour dormir, on rêve moins.
-         On peut mourir de réalité et de lucidité, mais de rêve jamais.
-         La ligne de partage entre le rêve et la lucidité, c’est l’adhésion. Moins on adhère, plus on est lucide. On a tous une part d’hallucinations, mais on y adhère plus ou moins.
-         Nos rapports avec le rêve et la réalité changent au cours de la vie. Avec l’âge on devient réaliste. L’autiste est déconnecté de la lucidité.
-         Dans le rêve il y a quelque chose qu’on ne contrôle pas. Les rêves des enfants sont utiles aux adultes.
-         Pour Freud, le délire garde un contact avec le réel, mais pas l’hallucination.
-         Dans le brainstorming on commence par rêver afin de susciter la créativité.
-         Il faut avoir des rêves assez grands et ne pas les perdre de vue en avançant.
-         Les Surréalistes ont utilisé l’écriture automatique. Le rêve reconstitue parfois l’histoire familiale. Le tableau de Magritte Les amants de 1928, où les amants ont le visage
recouvert par un voile, renvoie, par ses interprétations multiples, vers l’ambiguïté du rêve. Il peut produire des fulgurances sur le passé.
-         Ce qu’on refoule, peut revenir dans les rêves.
-         Le rêve peut être une fuite devant l’insupportable.

-         Le rêve est une construction du cerveau en fonction des désirs. Il faut l’évaluer.
-         A lucidité le jour, le rêve, la nuit, c’est agréable.
-         Le rêve est un mélange spatio-temporel. Il faut être lucide sur ses rêves.
-         On doit se demander pourquoi on est plutôt rêve ou plutôt lucidité.
-         L’imaginaire m’a sauvé notamment à travers des pratiques comme la sophrologie et l’échange avec autrui.
-         Le rêve est un moment de bonheur.
-         Le rêve cherche à éviter la contrariété du réel et à comprendre le réel. Einstein a développé ses théories sur la relativité en s’imaginant assis sur un rayon lumineux. Nous sommes prisonniers de l’instant présent. Le rêve permet d’y échapper et aller vers le passé et le futur.
-         Avant de m’endormir, je rêve d’un futur heureux.
-         Le rêve conditionne l’individu davantage que la lucidité. La lucidité relève du monde collectif, le rêve de l‘individu.
-         Actuellement, il y a des marchands de rêves mais pas de lucidité.
-         Le rêve éveillé est lucidité.
-          « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » MarkTwain. Les rêves collectifs, même irréalistes, comme « Liberté, Egalité, Fraternité », tirent vers le haut.
-         Lucidité= profondeur ; rêve= légèreté ; il faut se nourrir des deux.
-         On peut revenir de ses rêves.
-         Rêve et lucidité sont les deux faces d’une même chose. Elles se combinent pour
avancer harmonieusement.
-         Le rêve est indispensable pour vivre en cohérence entre son intérieur et son extérieur.
-         Le rêve rappelle le passé et le rend supportable. Chaque matin, je suis le scribe de mes rêves.
-         Le rêve est le fruit de l’imagination. Le rêve n’est pas un projet, mais de la prospective.
-         Si Christophe Colomb avait été lucide, il ne serait pas parti.
-         La vie est une suite de projets.
-         Il y a des rêves prémonitoires de rencontres.
-         Soyons réalistes, demandons l’impossible. Les rêves font tomber les barrières, mieux que la lucidité. Les rêves des humains sont semblables.
-         Le rêve est un livre ouvert sur notre vie, instrument de lucidité.
-         Il y a des rêves sectaires dangereux. Le meilleur moyen de perdre ses rêves est la lucidité ou bien les réaliser.
-         La lucidité et le rêve me donnent confiance en moi.
-         « Le rêve est la moitié d’une réalité. » Joseph Joubert (1774-1824).
-         Souvent je m’endors avec un problème et me réveille avec la solution.
-         Je suis reconnaissant à mes rêves de m’avoir sorti de la réalité.
-         Les rêves n’utilisent pas les mots.
-         Rêves et lucidité aident à vivre.
-         Rêves et lucidité sont consubstantiels aux trois ordres de Blaise Pascal (1623-1662) du corps, de l’esprit et de l’âme.