Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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samedi 25 novembre 2017

Compte rendu du Café philo du vendredi 24 novembre 2017, Reconnaissance





Nous étions 33 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 24 novembre 2017, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« La reconnaissance : une valeur ou un leurre ? »
Préparé et animé par Catherine Delaunay et Pierre Haller avec la contribution de Robert Daviot.
Nous avons choisi, démocratiquement, les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 26 janvier 2018 : « Nos pensées sont-elles en notre pouvoir ? »
Vendredi 16 février 2018 : « La tolérance a-t-elle des limites ? »
Vendredi 30 mars 2018 : « Le transhumanisme est-il une opportunité ou menace ? »
Télécharger ce compte rendu http://bit.ly/2hPxujX avec les présentations de Catherine Delaunay, de Robert Daviot (notes manuscrites lues en son absence), et de Pierre Haller ainsi que les poèmes d’Arlette Coutin et de Jeannine Dion Guérin.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés
Robert Daviot  lu par Catherine Delaunay : http://pc.cd/kg5
Catherine Delaunay : http://pc.cd/dlLrtalK
Pierre Haller : http://pc.cd/IGC7

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Paroles entendues
+ La reconnaissance  est une affaire de mémorisation.
+ La reconnaissance est une affaire d’affectif.
+ Elle est essentielle pour exister. Le Secours catholique apporte aussi de la reconnaissance à 1,5 million de personnes. Les travailleurs veulent de la reconnaissance. La légion d’Honneur est un leurre.

+ L’Histoire est toujours réécrite. Il n’y a pas d’autorité sans objet de reconnaissance symbolique.
+ Le manque de reconnaissance est une arme économique, exemple le CDD.
+ Il y a une reconnaissance individuelle et une reconnaissance collective. Pour être capable de reconnaissance, il faut être psychologiquement apte. La reconnaissance permet parfois de se reconstruire.
+ Tout le monde n’a pas la reconnaissance de la même façon. La reconnaissance nous façonne, construit notre personnalité. Dans la souffrance, dans le doute, on a besoin de l’autre.
+ Il faut reconnaître le droit d’être jugé et de juger.
+ La reconnaissance de la dignité de la personne est qu’on a le droit de la juger.
+ La reconnaissance peut s’adresser des êtres exemplaires lointains, un professeur, une grand’mère...
+ Dans notre monde narcissique, il y a des gens qui veulent être reconnus pour ce qu’ils ne sont pas. D’où on observe souvent des blessures narcissiques.
+ Certains animaux ont la capacité de reconnaissance.

+ L’émission récente sur les Jeunesses hitlériennes montre le paradoxe de la conformité et de la distinction. Le bon élément se distingue par sa conformité et ses actes extraordinaires. Vouloir être reconnu pour ce que l’on croit être.
+ Dans le management, il n’est pas bon de récompenser tout le monde de manière égale.
+ L’absence de reconnaissance est cause de souffrance et de colère. La loi a créé des droits de reconnaissance, par exemple, les droits des minorités ou des femmes.
+ La reconnaissance universelle ne marche pas, il faut différencier.
+ La reconnaissance peut passer par des objets chargés de symboles. Le langage connote également des formes de reconnaissance. Exemple, selon Tobie Nathan, « migrant » et « immigré » ne renvoient pas à la même chose.

+ Pour se croire d’une race supérieure, il faut décréter des races inférieures. La reconnaissance repose sur la confiance.
+ Mon père n’a jamais adhéré à la jeunesse mussolinienne. Mozart a dit : « Dites moi juste que vous m’aimez ».
+ Il est difficile de s’y reconnaître dans la géopolitique.

+ Est-ce que les robots sauront nous reconnaître ?
+ La reconnaissance, c’est l’attention à l’autre et l’attente de l’autre, qui sont différentes.
+ La Parabole du Bon Samaritain instaure et illustre le rapport au prochain qu’il convient d’aider pour lui-même.
+ L’histoire du Bon Samaritain était sans doute aussi politique.
+ Selon Bachelard, « mon objectivité est dans le regard de l’autre ».
+ La reconnaissance est une valeur d’échange. L’échange est-il toujours honnête ? Sommes-nous des personnes ou des personnages ? La reconnaissance est sans doute une valeur, un leurre peut-être.
+ Si Hitler avait été reconnu comme peintre, le cours de l’Histoire aurait changé.
+ Légitimité et gratitudes sont des valeurs quand elles répondent à des besoins, des leurres quand elles sont au service de la manipulation. La reconnaissance permet la cohésion du groupe et la domination des dominants sur les dominés.
+ La reconnaissance se déroule dans des communautés fermées.
+ Je connais des artistes qui se cachent pour rester créateurs.
+ Les personnes en état de démence doivent restées reconnues dans leur dignité.
+ La reconnaissance est de la responsabilité individuelle et collective.

+ Il est meilleur de donner de la reconnaissance que de recevoir.
+ L’appartenance à un groupe ne doit pas exclure la lucidité. Reconnaître, c’est donner sa confiance.
+ La reconnaissance passe par le regard, la bienveillance plutôt que par les mots. C’est un devoir moral.
+ Quand il y a de l’amour il y a de la reconnaissance.
+La reconnaissance permet de puiser sa force ailleurs.
+La recherche de reconnaissance peut être source de souffrance.
+ La reconnaissance appartient à la construction de soi, de son identité.  


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