Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


ooooo

G
M
T
Fonction Sound est limitée à 200 caractères

samedi 8 décembre 2018

Promenade sur le Chemin du philosophe le 08 décembre 2018. Histoires d’avant.



Nous étions 22 personnes à participer ce samedi  matin 8 décembre 2018 de 10 h à 12 h 30 à la promenade d’hiver annuelle sur le Chemin du philosophe en forêt domaniale de Montmorency (Val d’Oise). Le temps était pluvieux au départ et la température se situait autour de 10°C.

Huit interventions courtes sur les stations du Chemin du Philosophe ont illustré différents aspects du thème « Histoires d’avant. Cela s’est passé un mois de décembre». Nous avons ainsi pu retrouver des personnages célèbres et des événements liés au mois de décembre : Léonard de Vinci, Mandela, Napoléon I et III, le dernier empereur de Chine, la Déclaration universelle des droits de l’homme, Victor Hugo, le Drapeau européen, etc.
Un petit goûter à la station « L’homme et la nature » a été bienvenu pour se réchauffer et contribuer à la convivialité.
Sur cette station, Nathalie G. nous a concocté un exquis petit jeu autour d’événements historiques du mois de décembre.
Merci à tous pour leurs contributions.
Compilation des interventions : http://pc.cd/lwJrtalK


samedi 1 décembre 2018

Compte rendu du Café philo du vendredi 30 novembre 2018 : guerre



Nous étions 33 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 30 novembre 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Une humanité sans guerres ? »

Nous avons choisi les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 25 janvier 2019  à 20 h : « Nos démocraties sont-elles en crise ?»
A 19 h 30 : Galette des rois.
Vendredi 22 février 2019 à 20 h : « La liberté fait-elle peur ?».
Vendredi 29 mars 2019 à 20 h : « Sommes-nous déterminés par nos gènes ?»
Vendredi 19 avril 2018 à 20 h : «  Le temps est-il une expression de notre subjectivité ? »

Télécharger ce compte rendu http://bit.ly/2QtF0UC  avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que le poème de Jeannine Dion-Guérin.

Les enregistrements audio peuvent être écoutés :
Catherine Delaunay : http://pc.cd/IYF7   
Pierre Haller : http://pc.cd/IxqrtalK

Le diaporama réalisé par Wladimir Gutowski
ooo

Paroles entendues

+ Synthèse par Catherine Delaunay : http://pc.cd/FG5ctalK

ooo

+ Il faut remarquer que ce sont essentiellement les hommes qui font la guerre.
+ Il y a autant de violence chez les femmes que chez les hommes.

+ L’interaction hommes- femmes est une question d’espace vital.
+ La guerre existe dans les familles. Je ne crois pas à l’équilibre de la terreur. Il faut de la médiation collective légitime.
+ Ce sont des pouvoirs occultes qui gouvernent le monde.
+ Les animaux ne commettent pas de génocides.
+ Après la seconde guerre mondiale l’ascenseur social fonctionnait par le biais des études. Aujourd’hui ce n’est plus le cas, nous sommes revenus au passé.
+ La guerre, c’est la violence organisée. Elles s’arrêtent faute de combattants. Il faut trouver des facteurs de réconciliation pour mettre fin aux cycles des vengeances.
+ La plupart des belligérants sortent humiliés des guerres.
+ La guerre c’est aussi l’affrontement des idées ; exemple : le changement climatique. Il faut une entité qui mette tout le monde d’accord.
+Les autorités supranationales ont du mal à fonctionner.
+L’individu est en mesure d’évoluer. Même le barbare a une âme.
+ La réconciliation européenne s’est réalisée grâce à des hommes forts d’une éthique qui ont su l’imposer à leurs troupes.
+ L’omniprésence des images est probablement davantage au service de la vérité que de la désinformation guerrière.
+Nous avons des difficultés à dialoguer avec des cultures différentes. Par ailleurs nous sommes déjà en guerre contre nos propres modes de vie à travers le réchauffement climatique.
+ Il faut regarder la réalité autour de nous.


+ Je suis pessimiste pour le monde que nous laissons à nos petits-enfants. Les migrations sont les signes de la vie impossible.
+ Les jalousies entre les populations ont toujours existé.
+ La paix génère la vie, la guerre, la mort. L’agressivité entre les hommes a toujours existé.
+ Il faut chercher le dialogue avec ceux qui sont embrigadés.
+ Notre modèle économique est source de conflits. Il faut réparer ce qu’on a détruit sur terre.
+ Quelle sorte d’ordre veut-on instaurer en vue de la paix ?
+ La guerre est la raison de vivre de certains.
+ A l’avenir on aura des guerres d’idées, par exemple sur le climat.
+ La guerre est aujourd’hui dans certains pays la conséquence de l’énorme besoin de ressources de notre société de consommation. Il faut apprendre aux enfants à coopérer.
+ L’évolution technologique des armes est préoccupante. Nous vivons en situation de guerre larvée.
+ Mon enfance a été marquée par les histoires de guerres. J’apprécie de vivre en paix.
+ Petit-fils d’immigré polonais, les guerres font partie de l’histoire familiale. La réconciliation franco-allemande est irréversible.
+ La paix est une affaire d’éducation de chacun.
+ Les femmes étaient faites pour le repos du guerrier.
+ Un système de vote mondial pourrait servir la paix.
+ Il y a encore beaucoup de guerres civiles dont certaines sont liées au passé colonial. On ne voit pas la fin du conflit entre la Palestine et Israël.
+ Il faut réduire les inégalités.
+ Pourquoi nous laissons-nous manipuler ?
+ Chacun doit faire la paix avec lui-même.
+ D’ici quatre générations il n’y aura plus de guerre car il n’y aura plus personne. Le véritable problème est la démographie.
+ La guerre est inhérente à la civilisation. Il faut l’évincer car elle est meurtrière et absurde : «des gens qui ne se connaissent pas se tuent pour le compte de gens qui se connaissent très bien ». Dans la paix le fils enterre le père, à la guerre, c’est l’inverse.
+ La guerre, c’est du pragmatisme.
+ Nous sommes en guerre économique. Les chômeurs en sont les victimes.
+ Le complexe militaro-industriel a de beaux jours devant lui.


dimanche 11 novembre 2018

Randonneurs parisiens sur le Chemin du philosophe




Notre ami Wladimir a réussi à inviter une vingtaine de ses amis parisiens à randonner dans la forêt de Montmorency et à visiter notre Chemin du philosophe, ce dimanche 11 novembre 2018. Ils sont arrivés, la plupart, par le train jusqu'à la gare de Bouffémont. Le parcours à pieds les a menés au Château de la chasse. Puis Catherine a commenté, sous la pluie, le tour du chemin du philosophe. Enfin, elle a bien voulu héberger,  chez elle à Bouffémont pour le pique-nique, les marcheurs trempés. La pluie n'a pas entamé le moral de ces vaillants marcheurs sur les 12 kilomètres de cette balade. Il faut reconnaitre que la beauté des couleurs automnales y a contribué.  


samedi 20 octobre 2018

Compte rendu du Café philo du vendredi 19 octobre 2018 : échec





Nous étions 35 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 19 octobre 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
« Les vertus de l’échec »

Télécharger ce compte rendu https://bit.ly/2QXoTvc  avec les présentations de Patricia Glonneau et de Pierre Haller ainsi que le poème d’Arlette Coutin. Arlette Coutin a par ailleurs dédicacé son nouvel ouvrage : « Poésies – Peintures et sculptures »
Les enregistrements audio peuvent être écoutés :
Patricia Glonneau : http://pc.cd/pARrtalK     
Pierre Haller : http://pc.cd/sRXrtalK    
Catherine Delaunay (synthèse de l’échange) : http://pc.cd/FwAitalK  
ooo

Paroles entendues
+ Les processus darwiniens sont au cœur de la nature. Il faut distinguer les échecs ou succès individuels et collectifs. Par exemple dans le cas de la guerre.
+ Il faut distinguer l’échec d’un projet de celui d’une personne.
+ Selon Nietzsche, « tout ce qui ne tue pas fortifie ». Dans la fable du chêne et du roseau, le succès et l’échec changent de camp selon la puissance de la tempête.
+ Le discernement est parfois difficile avant l’échec. Il faut réfléchir avant d’agir.
+ Selon les circonstances, il est difficile voire impossible de prédire l’avenir au-delà d’un certain horizon temporel.
+ Rien n’est entièrement prédéterminé.
+ Il faut aussi parler des l’échec de la vertu. Le bien et le mal peuvent coexister.
+ Ceux qui ont toujours réussi sont imbuvables. L’échec est un exercice de résilience. Le principal échec, c’est la mort.
+ Le terme « échec » est riche de sens et de subjectivités. C’est un constituant de l’existence. Les systèmes naturels et éducatifs ne fonctionnent pas de la même manière. Comment apprendre à digérer l’échec ? Supprimons les examens de fins de cycles de formation.
+ Les meilleurs à l’école ne réussissent pas forcément le mieux dans la vie.
+ La société nous inculque l’impuissance.
+ Tout le monde a connu des échecs. Le travail de construction de et sur soi commence après l’échec.
+ Se planter, pousser et grandir. La peur d’échouer paralyse.
+ Beaucoup d’histoires sentimentales finissent mal. Même après un échec on replonge. Les névroses se transmettent de générations en générations.
+ Il y a les échecs dont on est responsable et ceux dont on ne l’est pas. Sisyphe pousse de jour en jour son rocher vers le sommet de la montagne ; et pourtant, selon A. Camus, « il faut imaginer Sisyphe heureux ».  
+ Le milieu socio-éducatif peut s’avérer terrible. Des personnes arrogantes décident qui doit réussir. Il faut de la modestie pour prendre une telle décision. On peut détruire une personne en la dévalorisant.
+ La réussite et l’échec sont questions de normes ambiantes. Le rebond est vertu.


+ L’échec est subi indépendamment de notre volonté. Notre monde recherche la réussite.
+ On croise des patients qui se mettent inconsciemment en situation d’échec de manière récurrente. Certains ont des symptômes de maladies qu’ils n’ont pas en réalité. « Certains échecs sont plus réussis que des succès sans saveur. »
+ A l’école, certains élèves ne prennent plus de risque par peur de l’échec.
+ L’échec ou l’accident ne viennent pas toujours d’une seule personne.
+ L’échec est sain s’il est suivi d’un rebond.
+ Pour que l’échec soit positif, il faut un contexte bienveillant.
+ Je crains l’échec sans provision.
+ L’esprit est puissant en bien et en mal. Certains retournent leur souffrance contre eux-mêmes ou bien l’exportent. J’aime les choses qui ne marchent pas. Notre époque de la vitesse nous conduit à l’échec.
+ Il faut du temps et des échecs pour apprendre à marcher.
+ On apprend l’informatique par le plantage des appareils.
+ J’ai décidé de voir ma vie avec optimisme.
+ Il faut de la lumière pour sortir de l’échec.
+ L’échec est négatif, l’erreur est positive. Il ne faut pas surestimer les vertus de l’échec.
+ Les migrants ressentent douloureusement la négation de leur personne.
+ Accepter l’échec est un processus de mort. Il faut un dispositif de relève.
+ Le divorce peut être l’occasion d’un nouveau départ.
+ L’échec n’a aucune vertu. Il n’a pas de valeur pédagogique. Donnons de la valeur à l‘expérience.
+ Le succès et l’échec sont une affaire de circonstances spatio-temporelles.
+ Un échec dans ma jeunesse m’a orienté sur une bonne voie.
+ « Le destin distribue les cartes, nous jouons » selon Schopenhauer. Mais on ne joue pas toujours tout seul. Pour sortir de l’échec, il faut parfois une main tendue.
+ Il y a des causes inconscientes à l’échec.


ooo