Qui sommes-nous ?

PRESENTATION

L’association du Chemin du philosophe comporte trois types d’activités :

1)  L’entretien et l’animation du Chemin du philosophe en forêt de Montmorency.

2)  L’organisation de cafés philos, de conférences, d’ateliers de lecture, de sorties à thèmes en forêt.

3)  La maintenance de ce blog qui tient à jour le programme des activités et qui les archive depuis 2008.

+ Retrouvez facilement le site Internet du Chemin du philosophe en tapant "cheminphilo" sur un moteur de recherche Internet.

+ Pour découvrir le Chemin du philosophe en forêt : un petit film .

+ Pour télécharger la brochure 2021 du Chemin du Philosophe.

+ Audioguide du Chemin du philosophe en forêt, télécharger sur smartphone via le lien ou avec le code QR (en forêt le chargement par QR dépend du réseau de votre fournisseur d'accès).

+ S'y promener avec ValdoiseMyBalade.

+ Pour trouver le Chemin du Philosophe : carte (avec le GPS, programmer 179, rue de Paris, Montlignon, le parking est proche).

+ La participation aux activités de l'association implique une éthique de neutralité et de tolérance ainsi qu'une étiquette de courtoisie. L’accès est libre à la plupart des activités.

+ Pour soutenir et adhérer à l'association ou renouveler annuellement : Bulletin d'adhésion.

+ Pour nous écrire : cheminduphilosophe(arobase)wanadoo.fr

 

Station "L'homme et le cosmos"

Station "L'homme et le cosmos"
Cadran solaire analemmatique - juin 2014

Programme

Programme des activités à venir (cliquez sur le lien)


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samedi 14 avril 2018

Compte rendu du Café philo du vendredi 13 avril 2018 : fin de vie


Käthe Kollwitz (1867-1945) : "L'appel de la mort"


Nous étions 30 personnes à participer à ce café philo, le vendredi 13 avril 2018, dans les locaux du centre Ferdinand Lesseps de Bouffémont (Val d’Oise) sur le thème :
 « A-t-on le droit de décider de sa fin de vie ? »
Les thèmes des prochains cafés philo :
Vendredi 25 mai 2018 : « Pourquoi l’amour fait-il si mal ? »
Vendredi 29 juin 2018 : « La confiance, en avons-nous besoin ? »

Télécharger ce compte rendu http://bit.ly/2HlV9Xu avec les présentations de Catherine Delaunay et de Pierre Haller ainsi que les poèmes de Jeannine Guérin et d’Arlette Coutin.
Les enregistrements audio peuvent être écoutés
Catherine Delaunay : http://pc.cd/rB  
Pierre Haller : http://pc.cd/REA

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Paroles entendues
+ Selon l’ADMD, la validité d’une directive anticipée est illimitée. Le document le plus récent fait foi.
+ Est-ce que quelqu’un qui n’a plus sa conscience ou sa raison peut demander son euthanasie ?
+ Selon un témoignage de médecin dans le magazine « La Vie », aucun malade ne lui a jamais demandé l’euthanasie. On se bat jusqu’au bout pour vivre.
+ Marie de Hennezel prend en compte la personne dans sa globalité : physiologique, intellectuelle, sociale, spirituelle. Le patient aspire à la vie jusqu’au dernier moment.
+ La sensibilité a changé à travers les âges. Au début du 20ème siècle, les enfants n’étaient pas censés souffrir. On opérait parfois à vif. Aujourd’hui, la soif du malade est reconnue comme une souffrance.
+ Je rends hommage au personnel des soins palliatifs qui ont fait preuve de compétence et d’humanité pour un proche.
+ Le cerveau a le pouvoir de faire face à la douleur.
+ Il ne faut pas partir trop tard pour laisser un bon souvenir.
+ Ma fille s’occupe depuis plusieurs années de soins en fin de vie. Un petit sourire est une source de bonheur. Malheureusement parfois les vieilles querelles et griefs de familles perturbent cette dernière étape de la vie. Elle s’occupe actuellement de prisonniers en fin de vie...
+ « Où je suis, la mort n'est pas; et quand la mort est là, c'est moi qui n'y suis plus » citation de Vladimir Jankélévitch (1903-1985).
+ La mort n’est pas le problème, c’est la souffrance.
+ Pour le SDF à la rue, la vie n’est-elle pas plus dure que la mort ?
+ On ne peut rien dire sur la souffrance. Où est la liberté de choisir pour les plus misérables ?
+ L’apprentissage de l’autre passe par sa propre vulnérabilité.
+ La prise de décision de mourir est la plus grande des souffrances. Dans « L’Idiot » de Dostoïevski, la douleur vient de la certitude de la mort imminente.
+ On est digne par rapport à l’humanité et à la société. On a besoin des autres au moment de la mort. Beaucoup de gens revoient leurs parents au moment de leur mort.
+ Les animaux n’assistent pas leurs mourants. Mais le chien reste près de son maître.
+ La personne qui se suicide nous renvoie à notre surdité et à notre cécité. En même temps, on lui en veut de rompre le lien. Mais nul ne connaît sa vraie souffrance. Le suicide reste une affaire personnelle et ce n’est pas juste.
+ Mon père s’est suicidé en toute lucidité pour rejoindre notre mère après avoir fini l’éducation de ses enfants. Ce fut un acte de courage.
+ Ne pourrait-on pas trouver un médicament contre la douleur sans effet secondaire ?
+ Dans les urgences des hôpitaux on attend longtemps, il y a toujours plus urgent. Les hôpitaux ont intérêt à faire mourir les gens plus vite. On peut apprivoiser la mort par la parole. L’angoisse se glisse dans l’absence de la parole.
+ En Corée, on s’entraine à la mort pour renaître. On vit avec les ancêtres.
+ On peut améliorer la fin de vie par la méditation et la réflexion sur soi.
+ La poésie m’a rendu le sujet plus doux.
+ La fin de vie est une question d’organisation sociale, tout comme les débats sur la bioéthique.
+ Adhérent du bouddhisme, je crois à l’impermanence des choses, il faut dépasser son ego et tenter de vivre en harmonie avec l’ensemble de l’univers.
+ Il faut être bien entouré pour bien se préparer à la mort.
+ L’évolution technique de la société a changé les attitudes face à la mort.
+ Refuser l’acharnement thérapeutique est moins difficile que de décider de l’instant de sa mort.
+ J’espère avoir le droit de décider.
+ La peur de mourir empêche de vivre.
+ Je vais tenter d’être en paix avec moi-même et mes proches.
+ J’ai laissé mes traces et de bons souvenirs à travers la réalisation d’un ouvrage sur ma vie. Je ne veux pas vivre vieux.
+ On peut faire l’expérience de la mort par la méditation ou le phénomène de l’expérience de mort imminente (EMI).
+ Ma vie est un passage de relai.
+ Il faut pouvoir choisir sa délivrance.
+ On doit pouvoir dominer sa peur.
+ Je souhaite une fin de vie accomplie et sereine.
+ La fraternité est une urgence.
+ Nous avons la chance que le suicide ne soit plus un crime comme au Moyen-Age.
+ Oui, sur le principe de la liberté de choix de la fin de vie.
+ Ma hantise, c’est d’être invalide.
+ Je fais confiance à mes proches.


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